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Le Couvent Notre Dame de La Croix

Le Couvent Notre Dame de La Croix

l'histoire du Couvent

C'est Adèle de Murinais (1803-1857) qui a fondé la Congrégation des Soeurs Notre-Dame de la Croix.

Pour comprendre l'oeuvre d'Adèle de Murinais, surnommée "la Demoiselle", il faut connaître l'époque où elle a vécu.

An 1789, la Révolution Française avait renversé l'ordre ancien où la société, gouvernée par le roi, était encadrée et contrôlée par la noblesse et le clergé (dans les campagnes surtout). d'autres idées, nées au siècle précédent (philosophie des Lumières), allaient pouvoir s'appliquer dans la société : liberté, égalité, fraternité... mais aussi laïcité.

Le début du 19ème siècle, marqué par l'empire napoléonien (Dieu et l'Empereur) et par plusieurs retours de la monarchie, voit partout une grande résistance à cette idée de laïcité.

Durant cent ans, une lutte d'influence est menée entre les idées "républicaines" (héritées de la Révolution) et les idées "monarchiques" (s'appuyant très fortement sur la religion).

C'est l'époque où les congrégations religieuses se multiplient dans tout le pays. C'est aussi l'époque de la crise dans l'enseignement primaire public.

L'éducation et l'instruction des enfants sont donc au centre de cette lutte : "l'école d'aujourd'hui fera la société de demain". L'enjeu est immense. Les femmes jouent un grand rôle.

Le même projet voit le jour en de multiples lieux, et souvent parmi la noblesse : il faut prendre en charge l'éducation des enfants du peuple, et, chose nouvelle : des filles.

L'objectif est clair : la grande majorité estime, comme Adèle de Murinais, que "dans ce monde ébranlé par les idées de laïcité et l'évolution des moeurs, l'éducation doit préparer les filles à assumer la condition où Dieu les a placées, où elles sont destinées à vivre".

Certaines voix, minoritaires dans la noblesse, s'élèvent pourtant pour dire, avec Stéphanie de Virieu par exemple, que les arts, la littérature, la philosophie même sont un possible chemin d'émancipation des femmes.

Ainsi naissent de multiples écoles au sein des congrégations religieuses, encouragées en cela par la loi Guizot de1833 qui autorise "tout individu âgé de dix-huit ans accomplis d'exercer la profession d'instituteur primaire et diriger tout établissement d'instruction primaire".

Tout se conjugue : la volonté sans faille d'Adèle de Murinais, la bienveillance des autorités religieuses, le soutien de sa famille, les moyens financiers, la demande des communes, pour que la Croix, fondée par "la Demoiselle" se développe au-delà des espoirs de sa fondatrice, d'abord à Murinais, puis dans plusieurs communes du département de l'Isère.

Source : Brochure "Histoires de Châteaux" - Texte JP Repiquet

 

le départ des soeurs

En septembre 2011, suite à la décision de la Congrégation Notre Dame de la Croix, les dernières Soeurs qui vivaient au Couvent de Murinais ont dû quitter les lieux.

Après une dernière messe célébrée dans la chapelle du Couvent le jeudi 15 septembre 2011, les neufs Soeurs résidant encore à Murinais sont parties, non sans peine.

Elles sont désormais logées à la Congrégation des Soeurs Jésus Serviteur à Saint Marcellin.

Pour joindre les Soeurs de Murinais : 04 76 38 05 71.

Article DL du 14/09/2011 "Les Soeurs font une croix sur leur passé"

Le Château de la Balme

Le Château de la Balme

Construit au XVIIIe siècle sur le site d'un édifice médiéval ayant appartenu aux dauphins, le château de la Balme est rénové au milieu du XIXe siècle dans un style néo-médiéval par l'architecte Alfred Berruyer.

Le Père Prat biographe d'Adèle de Murinais décrit le château comme "un antique manoir aujourd'hui rajeuni avec autant de grâce que de magnificence".

Un acte de l'an 1012 mentionne le seigneur Hermès de Murinais. Le château de pierre ne sera élevé que deux siècles plus tard, à l'époque d'un certain François de Murinais, dont des générations d'innombrables descendants entretiennent la demeure familiale.

Quant aux Auberjons, ils sont d'ancienne noblesse du baillage. Thérèse d'Auberjon est l'une des réformatrices de l'Ordre de Saint-Bernard. Les Auberjon de Murinais se lient dès 1550 aux Murinais avec le mariage de Claudine de Murinais et Aymar d'Auberjon, seigneur de Buisson ond (près de Vinay).

Pierre d'Auberjon, comte de Murinais, entreprend dès 1721 des travaux d'importance qui modifient la structure et l'aspect du château, lui donnant un confort moins rustique et un lustre éclatant. Un ouvrage colossal et coûteux.

Pierre, vaillant officier, a été décoré par le roi Louis le Quinzième de l'Ordre de Saint-Louis.

Le capitaine de cavalerie sera le premier Murinais à porter le titre de marquis. Pierre a utilisé une partie de sa fortune à entretenir un bataillon au service du roi qui, reconnaissant, engagera comme pages en sa Cour les deux jeunes fils de son fidèle serviteur.

Son descendant Charles (Antoine Charles François) épouse Mlle Henriette Pétronille de Loras Bel Accueil qui appartient à une famille "d'une immense forture" mais qui décède avant de lui avoir donné des enfants. Il s'unit alors à sa très jeune cousine Adèle du Parc de Locmaria et se retire en son domaine. Il entreprend de grands travaux au château en 1853. Une restauration menée avec brio grâce au talent d'un architecte encore méconnu : Alfred Berruyer. La restauration du château va lancer la carrière de Berruyer : il sera chargé de rénover la cathédrale de Grenoble.

Il couvre le toit d'ardoise, aménage plus de trente chambres et perce 365 fenêtres, selon la légende une par jour de l'année.

De toute cette flamboyance, il ne reste rien aujourd'hui. En effet, le château a été incendié en 1943 car il était soupçonné de servir de repaire et de quartier général à des membres importants de la résistance.

Source de l'article : Le Pays de Saint-Marcellin N° 18 - Septembre 2006 - Avec l'aimable autorisation de Ballouhey imprimeurs-éditeur - 2 Rue La Fontaine - BP 100 - 38162 Saint-Marcellin

 

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Une maquette du château, réalisée par la MJC de St Marcellin est à découvrir à la salle des fêtes de Murinais.

L'Auberge

L'Auberge

Gïtes d'étape

Le gîte rural peut accueillir jusqu'à 18 personnes, réparties dans 4 chambres équipées de lavabos.

Les toilettes et les douches sont situées dans le couloir.

Site internet de l'auberge

L'Auberge des Saveurs est fermée pour une durée indéterminée (depuis janvier 2024)

Le Wellingtonia

Vous l'apercevrez de loin si vous venez à Murinais.

Il constitue un véritable patrimoine vivant : Le Wellingtonia ou Séquoia géant originaire de Californie qui tire son nom du chef indien See-Quoyah.

Il fut planté devant l'église de Murinais en 1858.

Classé parmi les arbres remarquables de l'Isère par la FRAPNA, sa circonférence est d'environ 10 mètres et sa hauteur de près de 30 mètres.

L'aire de jeux

La motte castrale

La motte castrale

La table d'orientation

La table d'orientation

La table d'orientation est accessible depuis la route de la faitas. Depuis cet endroit, vous pouvez observer le massif du Vercors, et même apercevoir le Mont Blanc, etc.

Elle est située sur un chemin de randonnée balisé, vous pouvez en profiter pour faire une pause pique-nique.

Aller à table d'orientation